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Contre la peur, organisons l’espoir.

Les camarades italiens, comme souvent dans l’histoire, ont pris un peu d’avance sur nous. Ils vivent maintenant depuis plusieurs jours en lock down. La situation en Belgique n’est pas encore semblable à la situation italienne, mais il nous semble quand même judicieux de vous partager le texte suivant de https://medium.com/@ilcorsaro.info/. Gardons un temps d’avance !

Nous ne nous attarderons pas sur les mesures prises, qui sont certainement traumatisantes, probablement inévitables, à ce stade. Ce qu’il faut maintenant, c’est faire notre part pour nous en sortir, en nous aidant les uns les autres, en protégeant les éléments les plus faibles de notre société et en tirer les enseignements pour l’avenir.Nous nous sommes demandé ce que les réalités collectives, sociales et politiques, peuvent faire dans un moment comme celui-ci, alors que ce qui est nécessaire, c’est-à-dire l’isolement de chacun dans l’intimité de son propre foyer, est tout le contraire de ce à quoi nous nous engageons chaque jour, c’est-à-dire le partage d’espaces communs, collectifs et ouverts.Ce que nous pouvons faire, c’est donner un message de solidarité, de détermination et d’espoir dans un moment difficile. Nous appelons chacun et chacune à ne pas céder au découragement, à ne pas paniquer, à engager de la bonne manière les nombreuses heures qui devront être passées sans contact normal avec les autres. Si on s’engage à suivre les instructions des autorités sanitaires de manière responsable pour éviter la contagion, nous devons, en même temps, continuer à rester actifs.En particulier, nous invitons tout le monde et tout le monde à :

Gardez l’esprit ouvert, ne vous découragez pas et aidez-vous.

La situation est difficile, mais pas encore dramatique, elle sera difficile pendant un certain temps, mais nous nous en sortirons. Profitons de rythmes plus lents, passons du temps avec nos proches. Prenons soin les uns des autres, en respectant les règles de l’isolement, écoutons les problèmes des personnes les plus en difficulté, essayons de trouver des solutions. Dans la mesure du possible, et avec le plus grand soin et la plus grande prudence, organisons des activités pour aider les personnes âgées et toutes les personnes coincées à la maison , faire ses courses, ou d’autres activités de solidarité active comme le font de nombreux espaces sociaux.

Utiliser les réseaux sociaux de manière solidaire et responsable.

Dans l’isolement des jours qui viennent, les réseaux sociaux seront pour beaucoup la seule fenêtre sur le monde. Essayons de ne pas les remplir de contenu toxique, mais plutôt de les utiliser comme un outil de partage et de relation. Gardons nos lieux collectifs vivants même sans contact physique. Organisons-nous en ligne pour discuter de manière attentive et avec des sources fiables du déroulement quotidien de l’actualité, pour nous informer sur les personnes qui ont besoin de quelque chose et sur ce que nous pouvons faire pour les aider, pour signaler les problèmes qui doivent être combattus.

Se mobiliser, ne serait-ce qu’en ligne, afin que les coûts dramatiques de l’épidémie et de la quarantaine ne soient pas rejetés sur nos épaules.

Nous demandons le gel des expulsions et des licenciements, la suspension des loyers, des factures et des paiements échelonnés, un soutien au revenu réel pour les nombreux travailleurs, salariés, précaires ou indépendants qui ne peuvent pas travailler, une aide aux familles avec des enfants en âge scolaire, un soutien aux nombreuses réalités sociales et culturelles qui seront en difficulté économique. Nous devons faire notre part pour arrêter la contagion, mais nous ne pouvons pas payer pour tout le monde tout en en continuant à alimenter revenus et profits.

Remettre la santé, le bien-être et les services publics au centre des priorités

Cette urgence a également fait comprendre à ceux qui avaient voulu l’oublier que sans un système de santé à la hauteur, il n’y a aucun espoir de traiter sérieusement les situations les plus difficiles. 25 années de coupes et de privatisation ont gravement porté atteinte à nos systèmes de santé, et nous en voyons maintenant le prix en termes de lits et de vies humaines. Être responsable face à l’urgence, cela ne signifie pas qu’il faut cesser de dénoncer les responsables du démantèlement des services publics et de la transformation néolibérale de notre société. Nous reviendrons occuper les places et les rues.

Faire l’expérience d’un monde différent.

Ce moment dramatique fait ressortir les contradictions les plus profondes de notre organisation sociale, à partir des charges inégales de soins entre hommes et femmes. Ce moment nous demande de repenser les instruments de l’aide sociale et les modes de vie. Congé parental extraordinaire et égal pour les hommes et les femmes ; reconnaissance économique du travail de soins ; réduction du temps de travail ; amortisseurs sociaux et formes de soutien économique pour les travailleurs stables, précaires ou indépendants ; transition écologique, en dehors de ce système qui alimente à la fois les épidémies et notre impréparation à y faire face. Le fait que notre mode de vie soit si menacé par l’urgence devrait nous faire réfléchir à la construction d’un monde meilleur, différent et habitable.Nous sommes proches de tous et de toutes les personnes qui vivent cette situation avec une difficulté particulière, en particulier celles qui vivent dans les zones rouges ou celles qui sont particulièrement exposées en raison de problèmes médicaux antérieurs. Même dans l’isolement physique, ne cessons pas d’être solidaires, organisés et actifs. Contre la peur, organisons l’espoir.Par https://medium.com/@ilcorsaro.info/

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