Depuis 2021, une crise de l’énergie sans précédent frappe l’Europe et la Belgique en particulier. La reprise après la «pause» du Covid-19 aurait provoqué une hausse inédite de la demande d’énergie sur les marchés. Quant à l’invasion russe en Ukraine, elle, aurait aggravé une énorme hausse des prix aux conséquences dramatiques pour la majorité sociale.
Mais s’agit-il là des causes profondes du problème? Un prix du carburant qui atteint un niveau record, des factures de gaz et d’électricité qui ont elles aussi atteint des sommets. Cette crise a des conséquences concrètes et immédiates pour une large majorité de la population. Alors que l’on commence à évoquer la possibilité d’une pénurie, les multinationales de l’énergie enregistrent des profits et dividendes records.
La politique du gouvernement Vivaldi (gaz, nucléaire, tarif social et TVA à 6%) est-elle la seule possible? Et si une autre politique est possible, quelle est-elle? Et quelles seraient les conditions de sa mise en œuvre? Quel rôle et quelle place y occuperaient les travailleurs et travailleuses, en particulier du secteur de l’énergie, ainsi que les mouvements sociaux?
Nous vous invitons à venir en discuter avec des intervenant.e.s issu.e.s des mouvements sociaux, des sciences économiques et du secteur de la pétrochimie. La conférence aura pour objet de débattre ensemble de ces enjeux clés tout en nous demandant comment lutter ensemble, pour un monde meilleur.
Conférence-débat avec :
– Enzo Maragliano, délégué syndical CNE chez TotalEnergies Feluy;
– Cécile Renier, militante du réseau ADES et de la coalition Code Rouge;
– Clara Seynave, économiste et membre de la Gauche anticapitaliste.
Entrée libre. Accueil dès 18h30, début de la conférence à 19h.
Une soirée organisée par la Gauche anticapitaliste, la Formation Léon Lesoil, les JOC Mons-Borinage et le LAB, dans le cadre du cycle «Capitalisme, mode d’emploi… et comment en sortir!»