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Occupation de la FEB contre les « flexi-jobs »

Ce vendredi, une cinquantaine de jeunes ont envahi le siège de la FEB. Inscrit sur un grand calicot noir, placé sur la façade, on pouvait lire : « Gouvernement des patrons » et, collé à côté de la porte, l’adresse : « 16, rue de la Loi ». Par leur action, ces jeunes dénoncent les mesures antisociales du gouvernement fédéral : promotion des « flexi-jobs », baisse des allocations et augmentation de l’âge de départ à la pension.
 

Occupation de la FEB contre les flexi-jobs!
A la demande du patronat le gouvernement prend des mesures pour encourager les flexi-jobs, des temps partiels imposés, avec des horaires impossibles, mais aussi un allongement du temps de carrière et des baisses des cotisations qui vont faire diminuer nos allocations chômages, pensions! Travailler plus, dans des conditions plus dures et avec des droits sociaux qui ne permettent pas d’avoir une vie digne! Autant de mesures qui nous précarisent et dont bénéficient les patrons. On résiste ! #GouvernementDesPatrons
JOC Bruxelles Union syndicale étudiante Jeunes FGTB Jeunes Fgtb Bruxelles Jeunes Organisés Combatifs Jeunes anticapitalistes (JAC) écolo j Réseau ADES
Posted by Jeunesse en résistance on Saturday, December 2, 2017

 
 
« Le gouvernement fédéral suit mot pour mot les recommandations de la FEB, à croire qu’ils auraient déménagés, ici, au siège du lobby du patronat » commente Catherine des Jeunes FGTB de Bruxelles. « Ils n’ont à la bouche que le mot flexibilité et compétitivité. Nous, jeunesse syndicale, traduisons cela en : Conditions de travail intenables et encore plus de bénef’ pour les patrons ! » ; poursuit Mathilde de l’Union Syndicale Étudiante.
Dénonçant les mesures reprises dans l’Accord d’été, ces jeunes pointent l’avantage donné au temps partiel en supprimant les cotisations sociales -avec la mise en place des  flexi-jobs . Ceux-là mêmes qui prendront la place des jobs exécutés par des jeunes, dans divers secteurs tels que horeca, petits commerces ou supermarchés. De plus, le revenu minimum ne sera plus d’application pour les travailleu·r·se·s de moins de 21 ans. Cela implique une baisse du salaire brut pour un travail égal ainsi qu’une diminution sur les calculs des droits sociaux -comme le chômage et la pension. Enfin, iels dénoncent l’allongement de la carrière à 45 ans.

« Le gouvernement veut nous faire travailler avec des horaires impossibles et des salaires réduits. Il handicape notre droit à un chômage ou à une pension qui nous permet de vivre dignement » explique Lola des JOC.

Les jeunes militants concluent en expliquant que ces mesures vont dans la continuité du phénomène du « travailleu·r·se· de moins en moins rémunéré·e » dont les jeunes sont les premières victimes.
L’action a été menée à l’appel des jeunesses syndicales, JOC, Jeunes FGTB BXL et Union Syndicale Étudiante ainsi que les Jeunes Anti-Capitalistes, écolo j, Jong Groen et le Réseau Ades. La manifestation du 19 décembre, contre les attaques sur les pensions, sonne déjà comme la prochaine étape à laquelle iels participeront. Conscient·e·s que ce ne sera pas suffisant, iels appellent à établir un plan d’action pour lutter contre les mesures antisociales et la politique d’austérité.

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